Guillaume Gallienne

Daniel Mesguich a été mon professeur pendant deux ans au Conservatoire National.

En fait il a été mon maître. Car au-delà de sa passion pour le théâtre, sa culture immense et son amour du verbe, qu’il m’a transmis, il m’a donné confiance en l’acteur que j’étais et que je suis. Et cela, seul les maîtres peuvent le faire. »

 

Guillaume Gallienne

« L’enseignement de Daniel Mesguich a été pour moi un accompagnement fondamental et joyeux pendant deux années. Et ce pour au moins quatre raisons:

Premièrement, parce qu’avec Daniel le rapport entre le professeur et l’élève est un rapport de camaraderie, de compagnonnage où l’esprit, l’humour, l’amusement sont toujours présents. Il n’est pas seulement l’homme de théâtre cultivé, sérieux et précis que les gens croient connaitre. Il est drôle et il est d’ailleurs à noter que ses mises en scène de comédie ont toujours été extrêmement réussies.

Deuxièmement, parce qu’avec Daniel c’est la liberté. La liberté de tout oser, dans le travail d’acteur mais aussi dans celui du choix des textes. Avec lui, tout écrit mérite une analyse, une réflexion, une exploration; du plus singulier au plus classique.

Troisièmement, parce qu’il est passionné et sait vous transmettre cet amour des auteurs, des textes, du théâtre nécessaire à mon gout pour étayer un parcours d’acteur exigeant.

Enfin, parce qu’exigeant lui-même il aime et apprécie le travail. Il vous pousse à vous dépasser et sait vous y encourager. »

 

Thierry Frémont

Thierry Fremont

Kaële : Vous avez été l’élève de Daniel Mesguich au conservatoire national supérieur d’art dramatique. Que reste-t- il en vous de cette époque ?

Philippe Torreton : Une envie d’aborder le théâtre par tous les bouts. Daniel Mesguich nous a fait comprendre que nous pouvions jouer tout ce que nous voulions, même pourquoi pas des rôles de femmes. Il a stimulé mon appétit et ma curiosité et a insufflé un vent de liberté.

Kaëlle : Et dans le jeu précisément ?


Philippe Torreton : Dans le jeu aussi, oser, être audacieux, pousser le ressort comique à son maximum, faire confiance à l’image théâtrale.


Interview de Philippe Torreton, parue dans la revue Kaële en novembre/décembre 2016



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